Sécurité

LE DELEGUE SECURITE DU CLUB :  Claude BONNEHORGNE

 

NOUVEAUTES DU CODE DE LA ROUTE :

– PB – Nouveautes du code de la route (1)1

LA SECURITE EN VELO
Je respecte le code de la route, notamment: feux tricolores, panneaux de signalisation (stop, sens interdit etc.)
J’utilise un vélo équipé réglementairement: éclairage, signalisation, et en parfait état mécanique (pneus, freins…)
Je porte des vêtements adaptés pour être mieux vu des autres usagers de la route, et un casque agréé, en toutes circonstances.
Je signale clairement mes changements de direction en tendant le bras. De même lorsque je m’arrête. (Si possible en dehors de la chaussée).
Dans les giratoires, je reste à droite de la chaussée en surveillant les véhicules qui veulent sortir du rond point.
En cas de groupe important, je limite à dix le nombre de cyclos roulant ensemble. De même, je reste en simple file si la route ou les conditions atmosphériques l’exigent.
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LES INFRASTRUCTURES
Ce chapitre est certes primordial pour la sécurité à vélo, même si nous avons très peu de poids, individuellement, pour faire évoluer ces équipements et règlements.
Il s’agit des routes, ronds-points, îlots, giratoires, ralentisseurs, pistes, bandes et voies cyclables, voies vertes. Et encore, la signalisation, les panneaux, les marquages, les plans de circulation etc.…
Mais aussi les lois et les règlementations nationales et locales.
A notre niveau, nous pouvons signaler les défectuosités des chaussées et des équipements, et autres aberrations règlementaires, en informant la FFCT au niveau départemental, régional ou national. Ecrits ou courriels indispensables pour la confection de dossiers. Pas de téléphone, inutile. Les photos sont aussi très efficaces, en plus. Notre Fédération sera alors plus à même de défendre la sécurité des cyclotouristes, car elle représente des centaines de clubs FFCT.

A L’ATTENTION DES AUTOMOBILISTES que nous sommes aussi tous, ou presque.

PARTAGEONS LA ROUTE
Trois spécificités des cyclistes.
1°__ La chaussée :souvent détériorée sur sa partie droite à cause du gel, des plaques d’égouts, des tampons des Services des Eaux, etc.…Nécessité d’un espace d’équilibre de 1m au moins, pour le cycliste, au bord de cette chaussée.
2°__ Les turbulences :les rafales de vent peuvent déporter les cyclistes de façon imprévisible, d’autant plus fortement que la vitesse des véhicules les dépassant est élevée et leur gabarit volumineux. Tout automobiliste doit respecter, entre son véhicule et le cycliste qu’il dépasse, une distance de sécuritéminimale de 1 m. en agglomération et 1,50 m. hors agglomération.
3° La visibilité. Sur la route, le volume apparent d’un cycliste est 10 fois moins important que celui d’un véhicule. Le champ de vision, en voiture, diminue au fur et à mesure que la vitesse augmente. Jusqu’à 40 km/h l’angle de vision de l’automobiliste est de 100°. A 90 km/h il n’est plus que de 45°.

LA VIGILANCE DE CHACUN PARTICIPE A LA SECURITE DE TOUS
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EN FRANCE, EN 2008, 79% DES DECES DE CYCLISTES, SUR ROUTES ET CHEMINS, SONT DUS AUX ACCIDENTS CARDIO-VASCULAIRES. AUGMENTATION FORTE DU POURCENTAGE PAR RAPPORT AUX ANNEES PRECEDENTES.
-La deuxième condition que le cycliste doit remplir, pour rouler en sécurité, c’est de posséder un EQUIPEMENT adéquat. Casque homologué, gants, vêtements clairs (être vu des automobilistes).Gilet de sécurité, surtout en fin d’automne et l’hiver quand la lumière est faible. Enfin, naturellement, vélo aux normes légales.
– La troisième condition, et non la moindre, exigée du cycliste est :un COMPORTEMENT responsable.
*Respect des règles :code de la route- courtoisie avec les automobilistes, les piétons etc. dans ses déplacements individuels et collectifs. Exemples :distance entre deux vélos, pelotons de dix cyclos maxi, pas plus de deux vélos de front et se rabattre si une auto survient, arrêts en dehors de la chaussée.
*Apprentissage ou perfectionnement dans la maîtrise de sa machine : lâcher une main pour tendre le bras lors d’un changement de direction, ou pour boire. Maîtrise de ses trajectoires, agilité…
*Extrême prudence sur voies vertes, pistes cyclables etc. partagées avec d’autres usagers :piétons, enfants ,rollers, trottinettes…
*Ronds-points :d’expérience, ne pas prendre la bande verte existante sur certains d’entre eux, car elles sont dangereuses :gravillons, vélos hors du champs de vision des automobilistes. Elle n’est pas obligatoire pour les vélos.
*SECOURS et ASSISTANCE. En cas d’accident
PROTEGER : Eviter qu’un autre accident ne se produise (sur accident)
ALERTER : Police,gendarmerie (le 15),Pompiers, SMUR (le 18 ou le 112)
SECOURIR : Faire les gestes qui sauvent : Position latérale de sécurité, ventilation artificielle (bouche à bouche),
massage cardiaque.
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DEUX CHAPITRES :

A ) LE CYCLISTE

Le cycliste
La première condition, indispensable et même vitale, c’est qu’il ait un minimum de santé physique. Ce qui ne veut pas dire que nous devrions tous être des athlètes, mais que chacun limite ses efforts en fonction de sa capacité du moment. Qu’il informe son médecin de sa pratique du vélo et qu’il suive ses recommandations. ( Examens plus approfondis, cardiologue, test à l’effort, etc…)

PREVENTION CARDIO-VASCULAIRE
1) Avoir une alimentation saine et équilibrée, (type régime méditerranéen)
2) Surveiller son poids, sa corpulence.
Tour de taille :homme < 102 cm femme < 88 cm
3) Bouger son corps: pratiquer le cyclotourisme régulièrement.
4) Ne pas fumer.
5) Consulter son médecin pour controler le cholestérol et les triglycérides, la tension artérielle, la glycémie.
Un électrocardiogramme de repos est conseillé
APRES 50 ANS, UN BILAN CARDIO-VASCULAIRE AVEC TEST D’EFFORT TOUS LES 5 ANS S’IMPOSE.

B ) LA MACHINE
Le vélo doit être en bon état, pneus, freins…et contrôlé en permanence. Equipé d’éclairage avant (blanc) ,arrière (rouge) et latéral (catadioptres orange). Les nouveaux systèmes à diodes sont très performants. La sonnette réglementaire permet d’alerter les piétons et le rétroviseur, non obligatoire, se révèle, à l’expérience, très utile pour la sécurité. Naturellement, l’entretien régulier permet de le maintenir en bon état et favorise sa longévité

LE GILET DE SECURITE :   

Rappel des règles sur Les vêtements haute visibilité :

Pour être à la fois efficaces et conformes à la législation en vigueur, nos équipements de protection individuelles de haute visibilité doivent répondre à des normes européennes précises.

Avant de se procurer des produits censés nous protéger contre le manque de

visibilité, soyons attentifs à la qualité de leur fabrication et donc de leur efficacité. Des normes européennes existent, plus particulièrement les ÉPI (équipements de protection individuelle) concernant les vêtements de haute visibilité : gilets, vestes, parkas, chemises, coupe-vent ou accessoires attachés ou portés par des personnes sur leurs vêtements : brassards, couvre-sacs, pendentifs, autocollants).

Les normes peuvent être regroupées en trois catégories :

pour les vêtements haute visibilité (CE EN 471 et CE EN 1150),

• pour les accessoires (CE EN 13356),

• pour les complémentaires (CE EN 343, CE EN 12568 et CE EN 71).

Les vêtements haute visibilité

Les deux normes CE EN 471 et CE EN 1150 nous concernent pour tous les produits de type vêtements. Elles répondent à l’arrêté du 29 septembre 2008 :

 « Lorsqu’ils circulent la nuit ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, tout conducteur et passager d’un cycle, doivent porter hors agglomération un gilet de haute visibilité conforme à la réglementation ».

• Norme EN 471 : elle est réservée à l’usage professionnel

• Norme EN 1150 : au niveau des usages non professionnels – ce qui est notre

cas –, elle se substitue aujourd’hui à la EN 471 pour notre activité d’usager de la

route même si cette dernière continue à y répondre au niveau des tailles adultes et pour trois couleurs.

À noter : la norme EN 471 ne permet pas la réduction des surfaces minimales de matière de base et de matière rétro réfléchissante alors que la EN 1150 l’autorise. Cela permet de répondre aux besoins des vêtements de petite taille et donc à celle des enfants. À cela s’ajoute la qualité chromatique (couleur) et le facteur de luminance (énergie réfléchie par une surface), qui ne sont définis par la EN 471 que pour trois couleurs :

• le jaune fluorescent,

• le rouge fluorescent,

• l’orange-rouge fluorescent.

La norme EN 1150 élargit donc la palette des couleurs en y ajoutant pour ses propres caractéristiques et exigences :

• le vert fluorescent,

• le jaune-vert fluorescent,

• le jaune-orange fluorescent,

• l’orange fluorescent,

• le rose fluorescent.

Les exigences pour une même couleur définies dans les deux normes sont légèrement différentes et permettront aux fabricants de répondre aux besoins des petites tailles et de rendre ces produits un peu plus seyants et moins austères pour les dames.

Les accessoires

La norme CE EN 13356 concerne tous les produits appelés « accessoires » destinés à améliorer la visibilité et la perception des cyclistes et des piétons par les autres usagers : brassards, gilets, écharpes, couvre-sacs, ceintures, pendentifs, autocollants…

Ces produits peuvent être soient portés par le cyclistes ou les piétons, soient fixés ou collés sur la bicyclette, ou encore accrochés au sac à dos.

Prudence ! Ils ne remplacent en aucun cas le port du gilet, chemise ou veste conforme aux normes 1150 ou 471 tels que précisé à l’article R 431-1-1 du Code de la route.

Normes CE EN 1150

et Pour les produits soumis à ces deux normes, il faut être vigilant car là aussi il existe encore des modèles qui ne respectent pas les certifications. Une seule

manière de procéder pour s’assurer de leur bonne conformité : deux éléments

doivent être joints aux vêtements de sécurité :

• l’étiquette spécifique de marquage propre à chaque vêtement,

• la notice d’instruction du fabricant.

Que doivent contenir ces deux éléments ?

• L’étiquette : de bas en haut, l’identité du fabricant, la marque commerciale du

produit, le marquage CE, la norme de référence, la taille, le pictogramme de la taille, le code d’entretien et le symbole de renvoi à la notice d’instruction.

• La notice d’instruction du fabricant : le marquage CE, la norme de référence, les informations concernant l’utilisation du produit, les conseils de stockage, les méthodes de lavage, leur nombre maximum…

Si tous ces renseignements sont joints au vêtement, on peut considérer qu’il

est conforme sans oublier malgré tout, lors de son utilisation, que tout vêtement

de sécurité visuelle doit être remplacé lorsqu’il est déchiré ou souillé (incident

ou usure).

Enfin, ayons toujours à l’esprit que :

• les accessoires conformes à la norme CE EN 13356 ne remplacent pas les

vêtements conformes aux normes CE EN 1150 et 471,

• ces accessoires et vêtements conformes aux normes citées ne remplacent pasl’éclairage réglementaire qui doit équiper votre bicyclette. Et donc, n’oublions pas que quelles que soient les circonstances, un cycliste doit voir et être vu.

UNITE  SECURITE :  Tous ce qu’il faut savoir :

UNITE SECURIT2

 

L’EXAMEN  MEDICAL TYPE : Télécharger  le document ci-après :

examen_medical-type

LE   PSC 1 :  A compter du 01 janvier 2016 , le diplôme du PSC 1  est obligatoire pour tous les licenciés qui souhaitent devenir Animateur club.

LE PSC 1 Le PSC 1 page 2